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A mi​-​parcours

by Doz1jeE

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1.
2.
Regarde-moi Chaque remarque est comme un chewing-gum collé sur les trottoirs de nos villes Il n'y a qu'si tu baisses les yeux que tu vois ces marques indélébiles Je placerais un tuteur sous ton menton pour que tu gardes la tète haute Que ton regard balaye l'horizon et plus tes pompes, finie la honte Tu seras ce que l'ombre de toi même a toujours voulu Celui qui fait changer de trottoir quand on le croise dans la rue Celui qui veut avant tout se protéger lui même de ce qu'il inspire aux gens Celui sur qui la faute ne retombe jamais celui qui fond sur l'indigent Un miroir placé au milieu du bestiaire de des bad-trip Celui qui autour de la table fait taire tout débat politique Celui avec qui tu peux sortir qui fait pâlir les tristes sirs Celui qui sert de faire valoir, l'expression figée dans la cire Celui au regard d'éclat d'acier, aux poings de fonte, au cœur blindé Un de ceux que rien n'arrête pas même la vue d'une arme chromée Je te promets de faire de toi cette arme d'acception passive Finis les tremblements cauchemars et paniques convulsives ________________________ Chaque remarque est comme un chewing-gum collé sur les trottoirs de nos villes Et détourner le regard ne te rendra pas la vie plus facile Celui des passants glisse sur les affiches Tu es en lice mais ton physique est trop futile... Je peux t'offrir celui que tu veux, un corps bien trop parfait pour eux Tu guetteras la folie et le désir dans leurs yeux Il leur faudra du fric et de l'alcool pour t'approcher Et toi des stratagèmes à n'plus savoir qu'en faire pour les contrer Je suis l'hydre de tes fantasmes celle qui sur ton corps laisse des traces Et le décompte du temps s'en prendra à ta carapace Tu devras paraitre conne pour donner le change au physique Car belle et cultivée tu te surexposes aux critiques C’est l'apanage des stars mais tu devras en rester la Tu seras une femme parfaite et jamais assez bien pour toi En recherche perpétuelle de la perfection illusoire Éternellement insatisfaite de l'image que renverra ton miroir Ta chute de reins fatale alimentera tous les fantasmes Tu sras le phasme sur le marbre de leur quiétude matrimoniale Celle qui les fera douter de l'engagement qu'ils ont pris Celle qui conduit au désir sur les voies pavées du mépris La séduction sera ton arme, souvent au pris des larmes Mais tu auras ce que tu souhaites avec l'arsenal de ton charme Plus rien ne sera comme avant.... ________________________ Je façonne ainsi un monde composé de brutes et de pétasses Qui votent la haine aux urnes et agissent d'abord pour leur face J’en fais une garde rapprochée de bons consommateurs Parés a plaire ou a cogner en les entret'nant dans la peur Ils boufferont des slims fast en distribuant des pains dans la gueule Se sentiront moins seuls en se cachant derrière leur caste Classique stratégie que d'endormir leur sens critique En cultivant l'obsession de coller aux stéréotypes J’enfonce de mes medias dans ton crane l'idée stupide Que la norme répond à des critères pour toi inaccessibles Et le marché détermine ce que plaire signifiera pour toi Bien plus que des relations c'est mes produits que tu consommeras Et tu te mens si tu n'vois pas qu'on a la main sur ton jugement Que tu n'estimes pas l'être humain sur ce qu'il est dans ses fondements Mais sur ses apparences, sur ses carences ou son argent Sur son physique son genre sa caisse ou son appartement Ne vient pas chialer si tu t'égare dans la tourmente Parce que mon bizness plan n'a aucun service après vente Qu’après la honte et les humiliations la seule issue fatale Sera au bout d'une corde l'unique façon de soulager ton mal Je fais les choses bien pour la majorité Mais ne tolère aucun écart ni aucune lâcheté
3.
4 éléments 04:30
Un premier élément qu'est l'air on n'y prête plus attention et pourtant il est le premier facteur de vie pour nous autre de chair On a empoisonné la serre et on vit sans s'inquiéter En oubliant simplement que même inspirer a un prix... Comment s'affranchir du gaz, qui irrigue notre cerveau reptilien nous ne semblons plus conscient qu'une vessie de babouin de l'importance que revêt le simple fait de respirer a croire qu'on s'imagine ne pas avoir coupé le cordon... Et par chaque orifice destiné a irriguer nos poumons, On subit l'injection de ces produits nauséabonds Que reste t'il de l'air quand la cime de la montage fière A pour voisine la tour de leurs industries mortifères Fièrement vissées a la terre le second élément vital par ou se déversent vomissures en injection létale se débattant à grands renforts de secousses telluriques Patrimoine non renouvelable qu'on rase jour après jour pour faire du fric. La terre se meurt de ces chauds froids se fissure comme une noix l'océan gronde et les surfaces arables sont arides à la fois comment s'étonner quand on pompe le liquide le gaz et le solide naturel ou qu'on fait leurs substituts polluant pour des desseins industrielles Détraquage massif qu’on impose a la planète depuis 100 ans, Que les détracteurs du progrès s’inquiète du revers de bâton dans les dents, Qu’a trop vouloir en faire ils s’imaginent tout maitriser Pour se faire de l'argent et profit tirer sans conscience et sans regrets ___________ Que reste t’il des 4 éléments dans ce décor dénaturé Que reste t’il de pur, a part ce feu ardent qui dévore les forêts Une société qui a cru en des ressources intarissables Un ramassis d’humains tarés par une soif de pouvoir incontrôlables De quoi De confort, de progrès, d’immortalité, de plaisirs illusoires de désirs auto perfusés de besoins qu’on se crée parce que consommer c’est se sentir exister de gaspillage de bouffe de pognon jeté par les f’nêtres de pouvoir d’autorité de moral usé d'immobilité de morts sous couvert de Dieu pour justifier notre vanité de forets entières comptée en kilo octets de scission de l'atome au prix de notre intégrité 4 éléments dispersés par le vent de l'humanité ____________________________ On jette au feu ardent nos espoirs de faire face au temps on se consume lentement comme l'encens importé d'orient en point cardinaux éparpillés comme les cendres au vent du large on se laisse peu de marge pour bruler le temps qu'il nous reste en marge et nos brulures en cloques se muent et enflent sous le derme comme l' œdème bouillonnant issu d'un foyer infectieux on peut crier au feu, en pyromanes éclairés on se tait on s'improvise pas pompier sans un esprit ignifugé on a tellement pollué l'eau et détruit les glaciers l'arctique se fond Rejoint nos océans radioactifs qu'on laisse avec passivité Contaminé par notre trop plein de rentabilité question Comment peut-on utiliser une énergie qu'on n'sait pas recycler On se donne bien le temps d'étudier le problème trop préoccupé par la rentabilité de l'outils a court terme Monsanto tard que jamais l'homme bionique rempli d'antibio dans ses germes ne sera bientôt qu'un virus de plus a combattre pour l'écosystème le jour ou il pleuvra du chlore sur nos contrées désertiques la nature se chargera elle même d'expulser le parasite ils nous tous ces arriérés barbus qui vivent dans les bois et ces écolos bobo qui tweetent a gogo pour gagner des voix On y va vers ce retour en arrière faute de solution efficace c'est écrit noir sur blanc en toutes les langues a l’entrée a de l’impasse et passe le temps les abus s'accumulent et on refuse de voir qd l'humain devra passer à la caisse au pied du mur de son histoire ________________________ Que reste-t-il des 4 éléments dans ce décor Que reste t’il de pur, a part ce feu ardent qui dévore Une société qui a cru en des ressources intarissables Un ramassis d’humains tarés par une soif immaîtrisable De quoi De confort, de progrès, d’immortalité, De plaisirs illusoires de désirs auto perfusés De besoins qu’on se crée parce que consommer c’est être ???? De gaspillage de bouffe de pognon jeté par les f’nêtres De pouvoir d’autorité de moral usé d'immobilité de morts sous couvert de Dieu pour justifier notre vanité de forets entières comptée en kilo octets de sission de l'atome au prix de notre intégrité 4 éléments dispersés par le vent de l'humanité
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Golden Axe 03:28
Golden Axe On peut dire que mes textes tombent mal pour qui a besoin de positivisme L’optimisme n'est pas mon fort pourtant je crois être quelqu'un d'heureux L’écriture va se noyer dans le puits noir de mes pensées par magnétisme, Bien que la surface soit baignée par un soleil chaleureux Parfois a fouiller ces idées dans l'obscurité j'ai peur que mes yeux s'y fasse trop J’avoue ne pas toujours maitriser ce que mon cœur guide sur le papier mais s'il faut J’écoperais le liquide opaque pour en noircir mes séquences Puis nettoierais mon âme souillée avec un chiffon imbibé d'essence Cette constante impression d'avoir les nerfs tendus comme des câbles de frein Les mâchoires pressant le métal pour ralentir l'écrasante roue du destin Cette résistance crissante qui donne envie de déjanter De quitter l'axe fixe et prendre le risque de contre braquer L’écriture tousse et crache et poussive enfin se lance Au bord de l'embrasement dans une atmosphère chargée d'essence Elle prend naissance en embarrassant mes sens bien souvent j'avoue Quand elle crie de ses voyelles et tire ses ailes engluée dans un profond dégout Ce sont les mots contre des murs ou des vers qui rayent le vernis Ce sont des textes qui servent de test et des accords qui donnent la vie Ce sont des phrases qui sont des cris et des écrits comme une extase C’est la séquence sans fin d'une boucle qui refuse d'entrer dans les cases ________________________________________________________ Ecrire est parfois sauter dans le vide en wingsuit Couplé a cette libération de quitter un sol putride pour ensuite Sentir cet air frais balayant les pensées de la gravité Eroder les idées noires qui se gravent chaque jour sur mon cuir tanné Sentir depuis ses pieds remonter ce frisson mystique Traversant les Chakras paralysant mon corps changeant les muscles en titane Freezant le temps en une demi-seconde métaphysique Comme si l'organisme prenait la pose pour laisser s'exprimer l'âme Mais chaque vol si beau soit il préconise un atterrissage viser un sol meuble pour se poser avec volupté S’il s'impose qu'après la rêverie regagner la terre est sage Seul le doute plane encore et défie la gravité Compte en pied quand en piété reste le plus doux des contes Ces cons te défient et t'épies que tu t'écrases ou que tu montes Car mont par monts autant sont d'obstacles passés Guide le pas qu'il soit chancelant ou assuré Ce sont les mots contre des murs ou des vers qui rayent le vernis Ce sont des textes qui servent de test et des accords qui donnent la vie Ce sont des phrases qui sont des cris et des écrits comme une extase C’est la séquence sans fin d'une boucle qui refuse d'entrer dans les cases
5.
Elle fait sa belle, elle a tout pour séduire Elle sait prendre toutes les formes, quitte à se travestir Tu la connais pourtant, on t’a vanté ses dégâts Mais convaincu de pouvoir t'en défaire tu fonces dans l'tas Tu la maitrises ouais, du moins t'as l'impression Elle te laisse toujours croire qu'elle est l'extase sans conditions Elle se cache timal, derrière son coté cool Elle sait aussi se changer en tradition nationale Elle est fun, millénaire, ou révolutionnaire Elle est chimique, naturelle, ou simplement dans l'air Tranquillement, à tes cotés elle impose sa place Elle te dépasse, très souvent elle est la cause de tes angoisses Elle taille dans l'vif, elle fait le vide autour de toi Elle n'est pas responsable du fait que les gens ne la comprennent pas Elle te serre progressivement, elle te broie entre ses doigts Tu courbes l'échine docilement pour encaisser ses tourments Et malgré ça impassible, tu parles de plaisir Tu la défends bec et ongle comme si elle pouvait encore te faire jouir Quand ses caresses de ses griffes, te lacèrent l'existence Elle te met les nerfs à vif et toujours tu prends sa défense Tu es à elle, mais maintenant tu t'en branles Elle semble désormais être la seule à pouvoir te comprendre Ta vie tourne autour d'elle, et c'est tellement pratique Le vide qu'elle a créé n'est plus problématique Ta vie tourne autour d'elle Mais ta tête elle ne tourne plus Elle te tuera à petit feu Si tu n'prend pas l'dessus Ta vie tourne autour d'elle Mais ta tète elle ne tourne plus Elle est ta dépendance Un vice vissé dans ta vertu Depuis tout jeune, on ta vanté ses mérites Des hommes se sont battus pour en repousser les limites On la dit qu'elle est acquise, exclusive universelle On l'agite sous ton nez comme un pantin dont on tire les ficelles Elle est inhérente au peu de choix qu'on te laisse On l'a appelé démocratie mais la ou le bas blesse C’est que ses formes, généreuses, sont pour toi intouchables On t’a lié à ta chaise alors qu'elle danse sur la table Comme une putain... On donne de grandes leçons de tolérance et de respect, Et pour nos soit disant modèles pas de procès On peut tout dire, tout faire et ne pas être inquiété De toute façon quoi qu'ils fassent se sera en toute impunité Elle est la liberté, celle de devoir se conformer Elle est en file, bien rangé et rien n'dois dépasser Quand le cor sonne, c'est la curée des véneries pour tous les chiens Et les cons sortent quand leurs consorts ne laissent que les os aux terriens Car on en est tous c'est un fait, de simples bons a rien Qu’on presse a satiété la paix sociale c'est pour ton bien Il faudra juste, calquer ses idéos Sur un modèle de pensée qui ne mette pas en danger ceux d'en haut Les financiers, les décideurs, les gouverneurs de l'ombre Tous ceux pour qui rien n'est pas monnayable en ce bas monde Consomme, ducon, responsable de la crise Tout est ta faute si t'es plus pauvre, si t'y a laissé ta chemise... Tais toi, t'es plus toi, Ta tête tourne trop vite Réfléchir n'est pas bon Laissons la mouche derrière sa vitre Tais toi, t'es plus toi Ta tête tourne trop vite On préfère te droguer Et toi tu préfère faire le pitre
6.
Je suis un fou de cette technologie moderne et obscure Pas un découvreur génial mais juste une victime du futur Je ne pense plus à construire je modernise ma vie La remplissant de gadgets qui tuent lentement mon autonomie J’ai accroché ma télé comme une œuvre d'art Que je contemple sans la comprendre du matin au soir Alors que les créateurs eux même semblent avoir dépassés ce stade Que Steve jobs interdisait à ses enfants l'accès à un ipad Toute ma vie est guidée par des écrans connectés Je la regarde défiler sous mes yeux comme un triptyque de lignes codées Et j'ignore tout de leurs secrets tant je mystifie l'objet Que contiennent ces boites noires et par qui sont elles fabriquées Ce qui fait de moi un geek c'est avant tout ma dépendance C’est combler le vide de mon quotidien en en maquillant les carences L’écran détruit mon entendement je n'me refuse plus rien Dans les limites de mon compte en banque quitte à trimer comme un chien Je remplis mes journées de jeu en ligne comme une trithérapie Ma vie est pay-to-win comme Candy-Crush est mon cancer Et j'y noie ma perception du monde sans donner mon avis Absorbant les infos prémâchées entre fromage et dessert ca m'aide à penser parce que ca pense pour ma cervelle d'oiseau Je suis plus fort plus malin en déportant ma ram sur mon pc Parce que mes neurones fonctionnent mieux connectées au grand réseau Parce que la raison veut que le nombre fasse la bienséance de mes idées J’en perfuse mon gamin dés le plus jeune âge je veux Qu’il n'ait pas de retard sur le retard que masque son visage radieux Alors que les études scientifiques sont commanditées Alors que l'industrie me dicte comment l'éduquer Alors que quelques voix de la raison se lèvent autour de la table Alors qu'on les fait taire au nom d'un progrès inéluctable Alors qu'il doit suivre la masse ou être objet de railleries Alors que je ne suis qu'un vieux con c’était mieux avant et compagnie Et alors tu crois quoi, que je préférerais pas chanter l'amour Diffuser sur Deezer que tout va dans le bon sens chaque jour Mais le bon sens mon grand, c'est pas d'grandes illusions et des fleurs J’ai des ambitions plus nobles qui ne collent pas à leurs valeurs Je ne vends pas du rêve, pardonne moi si j'y arrive pas Je ne veux pas de leur bonheur en plastique au travers d'un écran retina Leur monde coloré en pixel je l'ai connu sur ma première Sega Parce que déjà à l'époque les écrans c'était plus fort que moi. Je n’écris pas sur l'actualité parce qu'on m'assomme d'informations partielles Je ne fais pas d'analyse, sauf au labo quand mes symptômes s'éveillent
7.
Ma sibérie 03:58
Je ne suis nulle part enfin cantonné dans cette zone géographique A rêver d’ailleurs à tourner en rond comme un damné frelon asiatique Une vie standard même si d’autres en rêvent ardemment je sais Mais l’oppression n’est pas le reflet du porte monnaie sinon un autre abcès Petit soldat, a la solde honorable pour faire face aux injustices Mouche à soda dont le breuvage prend saveur de musc et de pisse On tient on tenaille et on tire au garde à vous prolétaires pour se faire On brique son blindage pour mieux encaisser l’étalage de la misère Tranxène que tu tiennes tes veines carburent quand ton corps saigne A corset serré suffoquant dans les vapeurs de kérosène A fond d’cale dans ma soute qui soutenir quand la politique clash Te lâche sans parachute tous les passagers en classe économique se fâchent Strictement stylomètre omission écrits du parlement En cours de négo avec la crème de la planète pour des questions d'argent Jte donne l’industrialité, ou du commerce étiquetable Des préjugés avec lesquels jouer comme sur une console portable Et puis jte donnes plus je vends et plus je vends plus j’ordonne J’en dors à peine la nuit une fois mes batteries chargée d'obsessions Mes méfaits sont redondants comme le look monochrome d'une nonne Et j'annone mes âneries de moins en moins de conviction Je consomme et je jette tandis que d'autre végètent dans la décharge À charge pour mes élus d'aller en jet sommer les cons d'être dociles ou barges Facile mais la prison n'est pas toujours celle qu'on veut bien voir Comme un couloir désert débouchant sur une unique porte peinte en noir J’essuie la suie de mon âme et suis de ceux qui retiennent leurs larmes Quand ceux qui tiennent les armes se suivent comme des clones voués une destinée fatale Et qui pour un qui déconne, cent qui sont victimes du drame En marge de la trame principale la donne s'échange toujours sous la table J’ai ma propre Sibérie ce vaste désert hostile dans mon esprit Mon cœur est tchouvane et hante une toundra dévasté par l'industrie Le profit a changé les peuples nomades en zombies errant pour peu qu'ils plient Refonte des codes survies planifiées depuis 60 ans par les nations unies Qui rase qui écrase qui déphase qui entrave Qui démonte qui recompte et exploite pour vendre davantage de pompes Qui punit qui surveille qui survit et qui sommeille Qui danse qui panse les apparences qui s'en branle et qui mange le pain rance hors de France Qui se lève qui s'endort qui s'en sors qui finalement a posé le glaive au sol Et qui saigne dans l'arène et quel règne on nous enseigne à l'école Que les enseignes de leur commerce sont les signes d'une société réussie Que travailler pour consommer vaut qu'une part de l'humanité se sacrifie Je vois en l'âme humaine un paysage sidérant comme l'Altaï de Sibérie Baignant dans ses draps nuageux cachant ses vallées abruptes et rocailleuses Ou dans le froid l'air se fige mais sa beauté parfois donne le vertige car ici Le sauvage est surement le plus authentique quand face à la nature il se plie On parle de revenir de faire machine arrière pour rectifier les choses Alors que l'univers se fane au fil du passage des foules pressées Autant faire reculer un bovin dont les œillères sont greffées en nécrose Et même une vache sacrée s'avère incapable de descendre un escalier. Qui pourrait renoncer a son confort à son Smartphone ou a sa connexion Qui considérera une vie plus saine comme autre chose qu'un folklore à la con Qui fera cesser le massacre des quelques fous qui y croient encore Sous prétexte que la terre sous leurs pieds regorge de ce que l'état estime être de l'or Qui au moins fera un peu plus attention à son impacte propre Qui conviendra d'un pacte avec lui même avant de l'imposer aux autres Qui considérera regarder plus loin que sa courte vie Et pourra regarder son fils en face avant que le relais lui soit transmis Et les clichés veulent qu'on amasse pour prétendre à changer de classe Même l'art musical sert des représentations de plus en plus dégueulasses Et dites-moi c'est la trace qu'on gardera de notre époque bénie Délit d'indécence pour une compèt' avec les Etats-Unis D’amer de démesuré de misère camouflé sous le strass Remisé dans les coffres codés pour n'laisser aucune trace Si ce n'est celle des corps qu'on enjambe dans les souterrains de paris Laisse nos consciences glisser comme dans un désert de Sibérie..
8.
Trajectoire 03:51
Peut être que naître c'est le premier paraître on joue l'incompris qu'on est vraiment face aux parents désarmés langage codé des besoins primaires impératifs a satisfaire peut être qu’étant petit on nous raconte pas les bonnes histoires que l'innocence c'est d'ignorer qu'on va être condamner a savoir qu'avoir n'a pas de sens qu'on se sent petit sans donner peut être qu'en grandissant on se prépare a oublier que le loup n'erre pas que tard qu'il déambule dans la journée dans les cages d'escalier avec un air plutôt sympa quand il est assis sur le perron en tailleur peut être qu'en étant adolescent on tourne le dos a l'essence pour se nourrir de ses excès c'est qu'le bon sens est trop souvent compromettant peut être qu'avec la maturité enfin ce qu'on convient d'appeler ainsi la raison nous aide a lutter contre notre nature humaine aigrie pour la nature arraisonnée sans cesse la plier de force qu'elle soit a la mesure de notre productivité peut être qu'a devenir raisonnable le vin de table succède au vin de fête le joint qui fuit a celui qui tournait on rend tout étanche sauf étrange dit l'ange et la vie cool dans ses tuyaux et ses câbles peut être qu'a devenir père en on devient un peu amère quitte a entrer dans la matrice c'est triste et la c'est quitte ou double et le pavillon et le chien et le 17 pour appeler la police le samedi soir peut être qu'a vieillir ou a devenir sage la sagesse maquille les regrets quand la retraite sonne la quille en la détresse la peur l'inutilité la peur de s'effacer se grave en nous il faut laisser la trace peut être que mourir c'est renaître même si techniquement c'est impossible que nos valeurs sont des clous et la mort un maillet le maillon manquant de nos vices celui qui scelle nos destinées dans le marbre. Et qu'on pense que ceux qui partent peuvent regarder d'en haut, surtout pour qu'on puisse les imager d'en bas quand on se bat, que la vie ne connait pas que des hauts qu'on se noie dans les débats entre gens qui restent peut qu'on ne devrait pas mesure le temps qui passe, comme je le fais en ce moment que le môme qui se ment qu'on était et le vieil envieux qu'on deviendra sont finalement pas si différents. Peut être que si les écrits restent et les paroles s'envolent les premiers sont aux seconds ce que le corps est à l'âme noyé dans les larmes du deuil et les cris qui furent des râles sonnent la libération peut être qu'on peut ne pas être juste ce qu'on a pu omettre qu'a mûrir a en mourir un mur demeure devant nos fenêtres embêtant quand on pense que la seule façon d'ouvrir nos cœurs c'est de l'intérieur quelle ligne oblique que la vie et les détours qu'on ose pas prendre la pause en marge du destin écrit l'instant posé pour en chercher la cause

credits

released December 14, 2016

Music/lyrics/Artwork: Doz1jeE
Post-prod/Mastering: Cyesm for GCF @ Head-Sign Studio

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about

Doz1jeE Le Mans, France

Composer/remixer since 1998 in France. I produce mainly electro and hiphop tracks, for my own projects (7 albums released with Good Citizen Factory label) and many rappers/bands from France, UK and US. I have with those collabs a large panel of musical colors with a really personnal addon. ... more

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